Sur la photo: Dominic Martin, François Beaudreau et Kim Gardner.

François Beaudreau: La SSJBCQ tatouée sur le coeur

Engagé depuis une trentaine d’années au sein de la Section locale de Pierreville, François Beaudreau a siégé sur le conseil d’administration régional pendant plusieurs années, notamment en tant que président.

Après trois ans à la direction générale de la SSJBCQ, il a récemment passé le flambeau à Dominic Martin.

Un homme de coeur, d’humour, de rigueur et de talent

François Beaudreau a su s’entourer d’une équipe solide et a contribué de façon exceptionnelle à l’expansion de la SSJBCQ.

Détenteur d’un Baccalauréat en administration (comptabilité), François Beaudreau a travaillé plusieurs années en vérification comptable avant de se lancer à son compte dans l’analyse financière, un domaine qui le passionne encore.

Le journalisme (il est éditeur adjoint du Journal L’annonceur) et l’art du dessin occupent une grande place dans sa vie. Il a d’ailleurs déjà été caricaturiste pour des journaux. Ses carnets de voyages sont des bandes dessinées et il dessine presqu’à chaque jour. Le dessin demeure une constante dans sa vie.

Nous lui avons posé quelques questions pour mieux le connaître.

D’où vient votre amour de la langue et de la culture?

Au secondaire, des enseignants m’ont fait aimer le français, m’ont fait l’écrire. J’aimais faire des compositions et créer. Plus tard, dans mes travaux universitaires en comptabilité, je m’amusais à faire des mises en place avec des personnages dans mes travaux scolaires.

À la SSJCQ, j’ai reconnecté avec des gens qui ont la langue à cœur et qui nous encouragent à ne pas lâcher d’écrire le français comme on l’écrit et de le parler comme on le parle. J’ai été inspiré par des historiens comme Gilles Laporte qui creuse l’histoire des Patriotes. J’ai lu beaucoup de romans québécois et de la poésie. J’ai aimé côtoyer des personnes qui portent cette langue, me faire raconter à nouveau l’histoire du Québec et la redécouvrir.

Qu’est-ce qui vous a amené à vous engager au sein de la SSJBCQ?

À Pierreville, je connaissais Bertrand Allard. Jusqu’à la fin de sa vie, il a été impliqué dans la Société. Il en a déjà été président du conseil régional et a été récompensé du titre de grand bâtisseur. Il m’avait invité à une conférence dans le cadre de l’assemblée annuelle de la section locale de Pierreville. C’est à ce moment que je suis entré sur le conseil d’administration de la section et que j’ai commencé à m’impliquer.

La SSJBCQ m’a amené à mieux connaître et apprécier notre peuple, notre histoire, nos enjeux; bref à mieux nous connaître. À travers les différentes activités soutenues par la SSJBCQ, il m’est apparu une langue et une culture décomplexées qui sont les nôtres et que je redécouvre un peu plus chaque jour.

Quelle est la pertinence de la SSJBCQ à notre époque?

La Société nous accompagne toute notre vie, parfois discrètement, parfois avec retentissement. Que ce soit par le soutien financier de projets en français dans nos écoles jusqu’au déploiement de la Fête nationale partout au Centre-du-Québec, La SSJBCQ participe à l’enrichissement de notre culture.

Quelle est votre vision de l’avenir de la SSJBCQ?

De manière générale, la Société doit poursuivre dans l’accomplissement de sa mission, notamment en appuyant de manière soutenue le fait français. Plus près de nous, la Société gagnera à accueillir et accompagner les nouveaux arrivants en leur partageant ce que notre culture a de meilleur.

De quoi êtes-vous le plus fier à propos de votre mandat à la direction générale?

Ce qui me rend fier, c’est de croiser des gens qui sont investis par la mission de la Société et qui sont dévoués pour la faire vivre dans notre milieu. Cette fierté que nous partageons fait grandir la mienne.

Propos recueillis par Annick Corriveau